mardi 18 octobre 2016

Nouveautés automnales - 02



Octobre aura été un mois placé sous le sceau de l'édition. Je finalise en ce moment trois parutions du Sabord, c'est-à-dire Les Lalancette, un roman graphique de Monique Juteau et de Fontaine Leriche, le numéro 105 de la revue Le Sabord, sur la lumineuse thématique Aube, ainsi qu'un collectif de nouvelles que j'ai eu le plaisir de diriger. Dans Poste restante, j'ai réuni sept de mes nouvellistes préférés (Jean-François Chassay, Martine Desjardins, Jean Désy, David Dorais, Louis-Philippe Hébert, Suzanne Myre et Stéphanie Pelletier), que j'ai conviés à écrire sur un lieu de leur choix. Leur nouvelle devait intégrer un second endroit, sélectionné par un(e) de leurs confrères/consœurs... Les textes, relevant de plusieurs genres, du réalisme au fantastique, s'enchaînent avec des résonances qui rappellent le mouvement du voyage. Tout comme le titre du recueil renvoie à cette jolie expression qui désigne la possibilité de retirer son courrier grâce à un guichet postal. Le lancement des livres et du périodique est prévu le 29 novembre au Sacristain dès 17h... et les détails du lancement se trouvent ici.


À propos de lancement, l'équipe de la revue Les libraires célèbre demain la parution de la nouvelle mouture de son bimestriel... dans lequel je signe désormais la chronique Au-delà du réel. J'ai hâte d'avoir ce numéro 97 entre les mains (je participerai à une table ronde à ce sujet au Salon du livre de Montréal... je reviendrai sur le salon dans un prochain billet).

Finalement, une publication qui m’enthousiame tout particulièrement, après trois ans de travail sur le manuscrit : Les Cendres de Sedna, à paraître le 10 novembre chez Alire. J'ai également le privilège qu'une œuvre de la talentueuse Émilie Léger figure en couverture du roman, dont voici le résumé de la C4 :

Après la mort tragique de sa mère et de sa tante, le jeune Wilmard Boudreau, qui a grandi à Berthierville, est venu habiter l’île Kanty, au cœur de l’archipel de Tête-à-la-Baleine, en Basse-Côte-Nord, en compagnie de son père, Anselme, et de sa cousine Hypoline. De tempérament rêveur, Wilmard est aussitôt attiré par les rumeurs qui courent dans la région concernant un de leurs voisins, le vieux Nayati, que l’on dit immortel mais aussi la proie d’une malédiction ancienne. Et puis il y a Taliana, l’une des domestiques de Nayati, qui attise son désir…
Quand Hypoline découvre, en travaillant au jardin familial, le squelette d’un homme-oiseau au milieu duquel brille un pendentif, c’est Taliana qui, malgré les protestations de Wilmard, l’oblige à porter le bijou à son cou, une Taliana qui, aux yeux du jeune homme, s’intéresse beaucoup trop à sa cousine !
Depuis, Wilmard est inquiet et c’est pourquoi, en découvrant un soir le lit abandonné de sa cousine, il se lance aussitôt à sa recherche. Mais des forces mystérieuses venues d’un lointain passé imprègnent l’archipel, et Hypoline, à bord d’une barque guidée par les créatures marines, vogue vers son tragique destin… vers la colère de Sedna.



Vos exemplaires vous attendent :



3 commentaires:

  1. Hé! J'aime beaucoup l'idée derrière "Poste restante" (Martine Desjardins et Suzanne Myre étant, pour moi aussi, parmi mes nouvellistes préférées!)

    Et en quoi consistera ta chronique dans "Les libraires"?

    Pis, bon, on est une gang à avoir hâte de lire "Les cendres de Sedna".

    Et oui, on se voit samedi! :)

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  2. Je me ronge les ongles et le bout de tous les doigts de ne pouvoir être là, au lancement. Grrrrr.
    Signé: Suzanne Myre, Montréal, trop loin.

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  3. Désolée de répondre à ce point à retardement : j'ai été malade et je reviens des Utopiales de Nantes !

    Geneviève : le concept de "Poste restante" est effectivement original : ça faisait un moment que j'avais ceci en tête... Tu te doutes que, en plus, rassembler plusieurs de mes nouvellistes favoris (sans surprise, nous en avons quelques-uns en commun, héhé) m'enchantait tout particulièrement !

    Autrement, ma chronique dans Les libraires est la même qui se trouvait dans le périodique depuis des années, mais avec une nouvelle chroniqueuse ;)

    Merci également de tes bons mots au sujet de "Les cendres de Sedna"; nous aurons l'occasion d'en jaser (entre autres) au Salon du livre de Montréal, on se reprendra pour le lancement collectif que j'ai manqué !

    Suzanne : Argh, je comprends, avec tes horaires de travail fluctuants, en plus... Et en pleine semaine comme ça, c'est certain que c'est difficile à concrétiser. Mais j'espère, comme Geneviève, te voir au Salon du livre de Montréal :D

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